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Impact de COVID-19 sur le secteur informel : Help débourse plus de 175 500 000 pour ‘’relever’’ les acteurs dont les activités ont pris un coup

Madame BARGO Bibata est l’une des multiples actrices du secteur informel frappées de plein fouet par les mesures restrictives prises en mars 2020 par le gouvernement burkinabè pour rompre la chaîne de transmission de la COVID-19. De par la nature périssable de ses marchandises (légumes, fruits), la fermeture des marchés et Yaars l’avait mise à genou du point de vue économique. Elle raconte ses mésaventures. A présent, elle se dit être soulagée pour avoir été sélectionnée parmi les 1 300 bénéficiaires des villes de Ouagadougou, de Bobo Dioulasso, de Kaya et de Ouahigouya suite au processus de ciblage conduit par un cabinet indépendant recruté par Help. Elle a reçu son cash de 135 000 F CFA le 29 décembre 2020 pour soutenir son commerce. Les mesures d’accompagnement initiées par Help sonnent pour elle comme ‘’une renaissance’’, un nouveau départ dans son commerce.

 

« Je m’appelle Madame BARGO Bibata. Je suis commerçante à Katre Yaar de Ouagadougou. Aux premières heures du coronavirus, lorsque les autorités avaient ordonné de fermer les marchés jusqu’à nouvel ordre, on s’interrogeait sur notre devenir. Comment survivre ? Quand nous avons cessé notre commerce, on a consommé une grande partie de nos maigres économies jusqu’aux fonds de roulement.

 

Lorsqu’on a réouvert les marchés, on n’avait plus grand-chose comme économie. Les collègues chez qui on pouvait négocier les marchandises à crédit pour vendre et rembourser, ne pouvaient plus rien faire parce qu’ils étaient, eux aussi, impactés par les mesures anti-COVID-19 », explique-t-elle la voix nouée avant de poursuivre.

 

« Cette situation a même eu de graves répercussions sur les études de mes enfants. De mon côté, mon commerce allait mal car je n’avais plus les ressources nécessaires pour proposer les marchandises diversifiées afin d’attirer beaucoup de clients. Mais actuellement, je suis comblée », s’exclame-t-elle après la réception de son cash le 29 décembre 2020. « J’ai reçu la somme de 135 000 F FCFA pour soutenir mon commerce. Si tout se passe bien, lorsque Help reviendra pour une mission de suivi des bénéficiaires, elle sera édifiée. Je veillerai à ce que l’appui produise des fruits en abondance », rassure-t-elle.

 

« Ce qui m’a marqué dans cette action, c’est que je suis bénéficiaire grâce à l’intégrité de ceux qui ont fait le ciblage que je salue au passage. Après ma prière du soir, le 24 novembre 2020, j’ai reçu un appel m’annonçant la bonne nouvelle. Et pourtant, je ne connais aucune autorité de ce pays ; je ne suis pas non plus engagée en politique pour qu’on pense que j’ai bénéficié de la largesse de certaines personnalités. C’est là que j’ai compris qu’être bénéficiaire de Help, ce n’est pas avoir des ‘’bras longs.’’ J’ai reçu mon cash et ma table de marchandise restera désormais bien garnie pour un commerce florissant ».

 

A l’image de Mme Bargo, 1 300 acteurs du secteur informel des villes de Ouagadougou, de Bobo Dioulasso, de Kaya et de Ouahigouya, impactés par les mesures prises pour lutter contre la COVID-19 sont appuyés par Help à hauteur de 175 500 000 F CFA, et ce, avec le soutien financier du Ministère allemand des affaires étrangères.

 

Pour le Directeur pays adjoint de Help Burkina, Serge Alfred Sedogo, cette activité est une contribution à la mise en œuvre du plan national de réponse à la COVID-19. Il a par ailleurs exhorté les bénéficiaires à faire un bon usage des fonds mis à leur disposition.

 

Pour s’assurer de la bonne utilisation des ressources octroyées aux bénéficiaires, un plan de suivi sera dressé. Il servira à évaluer le niveau de performance des bénéficiaires.